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24 avril 2024

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Huskies : une maturité moins à l’image de l’expérience du groupe

Yannick Gaucher Steve Hartley - Bilan Huskies Rouyn-Noranda

©Pierre-Olivier Poulin

Steve Hartley (à droite) sera l’homme de confiance du directeur général Yannick Gaucher (à gauche) pour les deux prochaines saisons.

HOCKEY JUNIOR - Au terme d’une élimination plus hâtive que prévu aux mains des Tigres de Victoriaville, les Huskies de Rouyn-Noranda effectuaient le bilan de la dernière saison, mercredi à l’Aréna Glencore. Alors que la meute était au bout d’un cycle, celle-ci concède que le leadership et l’identité de l’organisation n’étaient pas totalement au diapason.

L’équipe la plus âgée du circuit Cecchini, les Huskies, s’était retrouvée avec une cible dans le dos après les classements préliminaires des experts et les grosses transactions effectuées l’été dernier. 

Cet enthousiasme a cependant laissé place à quelques mauvais plis pendant une bonne partie de la saison. L’éthique de travail au sein du groupe a fait défaut à quelques reprises, tandis que la condition physique des joueurs été inadéquate pour soutenir un style de jeu axé sur un tempo très rapide.  

«Ce n’est pas l’âge qui compte, mais la maturité du joueur. L’équipe était âgée, mais avait un certain leadership. Est-ce qu’elle était à notre hauteur ? Peut-être pas. Est-ce que les joueurs ont pris cette chaise de meneur ? Peut-être qu’il nous en manquait un peu, il faut l’admettre. En fin de compte, on avait une équipe extraordinaire et un groupe de jeunes incroyable», ne cache pas le directeur général, Yannick Gaucher. 

Cette pression des attentes s’est ressentie chez les Rouynorandiens, surtout en début de saison. Toutefois, Gaucher avance que les changements espérés se sont produits après l’arrivée de Steve Hartley derrière le banc.  

«C’est dur de dire que cela n’a pas eu un impact. Dès les deux premières parties de la saison contre Val-d’Or, ç’a été difficile. C’est une saison où la pression est arrivée très tôt dans l’année. Tout compte fait, on a un travail à faire, au jour le jour. On est passé outre ça par la suite», indique le patron hockey. 

Confirmé, pas confirmé 

Face à de grandes décisions concernant le futur de leur alignement, les Huskies sont demeurés silencieux quant à de possibles rumeurs et scénarios d’échange. Ceux-ci prendront les prochaines semaines afin d’évaluer le marché et prendront des décisions par la suite.  

Avec 13 joueurs dans l’organigramme qui auront 20 ans la saison prochaine, il faudra s’attendre à plusieurs départs. Arrivé en Abitibi-Témiscamingue durant le Temps des fêtes, Samuel Savoie devrait prendre la route des professionnels, dans l’organisation des Blackhawks de Chicago. La meute devrait dire également au revoir aux Biélorusses Andrei Loshko et Daniil Bourash, qui devraient être remplacés par deux nouveaux visages européens, cet été. À noter que Rouyn-Noranda parlera au 52e et 112e rang. 

Champion pointeur de la LHJMQ, Antonin Verreault pourrait intéresser des formations de la LNH afin de lui offrir un contrat. Admissible au repêchage du circuit Bettman pour une troisième fois, son cas pourrait dicter la saison estivale des Rouynorandiens. 

Un candidat populaire pour d’éventuelles équipes aspirantes, l’attaquant Bill Zonnon ne changera pas d’adresse au courant des prochains mois, assure Yannick Gaucher. Dans une saison où deux équipes de la LHJMQ iront à la Coupe Memorial, au printemps 2025, le marché devrait avantager une formation comme les Huskies.  

«Tous nos joueurs de 19 ans ont aimé jouer ici. Certains vont peut-être avoir envie d’être dans une équipe prétendante, l’an prochain. C’est tout cela qu’il faut valider et il faut regarder le marché et voir si des clubs veulent certains de nos joueurs. En même temps, on est dans une position où il y a plusieurs candidats à vendre», évalue Yannick Gaucher. 

Ramener une identité 

Parmi les autres retour confirmés, l’entraîneur-chef Steve Hartley sera l’homme de confiance de l’organisation, derrière le banc. Celui-ci sera sous contrat pour les deux prochaines années et compte s’établir à temps plein à Rouyn-Noranda, alors que sa famille viendra le rejoindre au courant de l’été. 

Peu importe à quoi ressemblera sa formation lors du jour un de la campagne 2024-2025, il se fera un devoir d’amener ses joueurs à batailler pour chaque rondelle et redonner une identité qui a fait ses preuves dans la capitale du cuivre. 

«Quand je regarde mes cinq saisons à Drummondville, c’était comme ça que notre équipe jouait. Après 2019, on a été en reconstruction pendant trois ans, mais on n’a jamais été en dehors du top 10 de la ligue. Si tu as de bonnes personnes prêtes à travailler, tu peux faire bien des choses dans cette ligue. On regarde les Olympiques de Gatineau. Ils n’étaient pas les plus talentueux, mais ils travaillaient et étaient structurés», compare Hartley. 

«Pour moi, être dur à jouer contre part de l’échec avant et d’être acharné sur toutes les rondelles. Toutes les batailles à un contre un mènent au grand résultat. C’est là-dessus que l’on va se concentrer, peu importe si l’équipe est jeune ou en reconstruction», renchérit-il. 

Le portrait devrait changer d’ici les assises de la ligue, mais au moment d’écrire ces lignes, les Huskies parleront à 14 reprises lors du prochain repêchage, mais n’auront rien avant le 3e tour. 

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